Horizons Polytech Lyon - Thomas Bonna, 5A Matériaux, nous raconte son année au Québec
Dans ce premier épisode de la série Horizons Polytech Lyon, nous partons à la rencontre de Thomas Bonna, étudiant en 5e année spécialité Matériaux, actuellement en double diplôme à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Il revient sur son parcours, ses motivations, ses découvertes et les apprentissages qui ont marqué son année de mobilité internationale.
THomas Bonna et ses amis à Saguenay
► Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?
Bonjour, je m'appelle Thomas. Je suis étudiant en cinquième année en spécialité Matériaux à Polytech Lyon et également en double diplôme à l'UQAC, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’un des doubles diplômes proposés par Polytech Lyon.
J’ai aussi réalisé ma PEIP à Lyon, avant d’intégrer la spécialité Matériaux en troisième année.
► Pourquoi as-tu choisi Polytech Lyon ?
J’ai choisi Polytech Lyon pour plusieurs raisons. D’abord, je suis originaire de Lyon, donc c’était naturel pour moi de poursuivre mes études ici.
Ensuite, l’école propose une classe préparatoire post-bac, ce qui m’intéressait beaucoup : étant sportif, j’avais peur qu’une prépa classique prenne trop de place dans mon quotidien.
Et puis Polytech possède un très grand réseau, ce qui a conforté mon choix.
Thomas Bonna à Ottawa
► Qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton parcours actuel ?
Ce qui me plaît le plus dans les Matériaux, c’est de revenir à la base de tout, de comprendre comment les choses fonctionnent en profondeur.
Sans matériaux, il n’y a pas de mécanique, pas de biomécanique, pas d’informatique. Explorer les fondements et comprendre la structure des choses, c’est ce qui rend cette spécialité passionnante.
► Quel a été ton plus gran défi jusqu'ici ?
Mon plus grand défi a été de partir un an au Québec, loin de mes proches et de ma famille, pour réaliser mon double diplôme à l’UQAC.
L'UQAC
► Pourquoi avoir choisi ce pays et cette université pour ta mobilité ?
Polytech Lyon propose deux doubles diplômes : l’UQAC et Cranfield. J’avais envie d’être dépaysé.
Même si on parle français au Québec, la culture y est beaucoup plus américaine, ce qui me tentait davantage que le côté plus européen du Royaume-Uni.
Et puis, nous étions six amis à partir ensemble dans la même maison : on s’est motivés mutuellement.
Au total, nous étions dix étudiants de Polytech Lyon à l’UQAC, ce qui a rendu l’année encore plus agréable grâce aux activités partagées.
► Quelle a été ta plus belle découverte ?
D'abord humaine : partir avec des amis a renforcé nos liens.
Et ensuite culturelle : découvrir de nouveaux paysages, une autre manière de vivre et une culture différente.
L’hiver québécois a été l’une de mes plus belles surprises. Il fait très froid, mais c’est un froid sec, donc plus facile à supporter qu’en France. Les paysages d’hiver sont magnifiques — probablement les plus beaux que j’ai vus dans ma vie.
J’ai aussi découvert un autre système universitaire, avec des méthodes d’apprentissage différentes, ce qui est très enrichissant.
Amis Thomas Bonna
► En quoi cette expérience t'a fait grandir ?
Cette expérience m’a fait grandir surtout humainement.
J’ai beaucoup appris sur moi-même, sur ce que je veux faire plus tard, sur qui je veux être.
Vivre un an avec cinq autres personnes a fait évoluer mes relations sociales et m’a fait gagner en maturité.
J’ai aussi identifié ce qui avait du sens pour moi. C’était une aventure extrêmement enrichissante.
► Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui hésite à partir ?
Je dirais : n’hésitez pas.
Il ne faut pas avoir peur de partir loin, ni de partir seul. Les Français à l’UQAC se retrouvent facilement et il est simple de tisser des liens.
Si vous participez aux activités, si vous sortez, si vous rencontrez de nouvelles personnes et découvrez le pays, je pense sincèrement qu’il est difficile de regretter une telle année. Vous en ressortirez grandi et enrichi.
Conclusion
L’expérience de Thomas illustre parfaitement l’objectif d’Horizons Polytech Lyon : valoriser les parcours internationaux de nos étudiants et montrer à quel point une mobilité peut être formatrice, tant sur le plan académique que personnel.