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Mobilité | Mathilde nous parle de sa mobilité en Argentine

Interview de Mathilde ASTIER sur sa mobilité d’études à UNCuyo, en Argentine.

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Je me présente, je m’appelle Mathilde Astier et je suis actuellement en 5ème année mécanique. Originaire du Sud, j’ai effectué ma PEIP à Marseille. Je suis partie en Argentine pendant le semestre 8.

Pourquoi as-tu souhaité partir en mobilité d’étude ?

J’ai toujours été attiré par le voyage. D’autant plus que sur le plan professionnel, je ne savais pas vers quel domaine m’orienter. Après avoir vu les cours de 5A, j’ai décidé que j’allais profiter de ce semestre pour découvrir une culture et une spécialité.

Comment as-tu choisi la destination ?

Pour la destination, je ne voulais pas partir en Europe. Je souhaitais vraiment découvrir une autre culture et un autre continent. L’Amérique du Sud était la destination idéale : changement de langue, de culture, de paysages…

J’ai regardé sur le site Ariane, pour regarder les destinations où je pouvais aller. Certaines régions d’Amérique du Sud sont assez instables, il est important de bien se renseigner avant d’entamer les démarches.

Par la suite, j’ai regardé les spécialités qu’il y avait de disponibles parmi les pays proposés. J’ai finalement choisi l’Argentine, pour étudier à Mendoza (Universidad Nacional de Cuyo - UNCuyo). Cette université propose une filière mécatronique. C’était pour moi la filière idéale : découverte de la partie électronique tout en approfondissant la mécanique et l’informatique.

Comment t’es-tu préparée à partir ?

La préparation a été assez simple. L’université a un service dédié aux arrivées d’étudiants étrangers. Ils sont hyper présents et réactifs. A la moindre question que ce soit sur le point administratif ou logistique, ils donnaient toutes les informations demandées et effectuaient un réel suivi.
Concernant la partie administrative, il n'est pas possible, voire difficile d'avoir le visa étudiant avant le départ. En effet, il faut un numéro que l’on peut obtenir uniquement après avoir validé ses cours sur place.
Cependant, avec le passeport français, on a automatiquement un visa touriste de 90 jours. Après, la UNCuyo demande à ce qu’on obtienne un visa étudiant, ce qui n’est pas de toutes les universités. Pour ce qui concerne le logement ou la vie sur place, il existe de nombreux groupes Facebook où les gens partagent des bons plans et des astuces.

Qu’est-ce qui t’as le plus marqué lors de ton séjour à l’étranger ?

Lors de ce séjour, ce qui m’a le plus marqué, c’est la gentillesse des Argentins. Ils vous accueillent les bras ouverts sans attendre quelque chose en retour. 

Quelle spécificité de ton école d'accueil as-tu découvert ?

La méthode d’enseignement est totalement différente de celle en France. Pour eux, l’apprentissage est basé sur la pratique. La plupart des matières sont basées sur des projets. C’est à nous de rechercher le cours théorique qui nous serait utile à la réalisation du travail à effectuer. Les heures de cours sont des moments de conversation avec le professeur. Le plus étonnant est le fait que les élèves ne notaient pas grand-chose. Il n’y a pas de cours à recopier. Ils apprennent à rechercher, à se questionner et ils nous forment à l’utilisation des outils de recherches. Cette méthode d’apprendre me convenait mieux et m’a permis d’apprendre à chercher par moi-même.

Un conseil à donner pour les futurs étudiants en mobilité internationale ?

Ne pas stresser. Cela peut être angoissant de partir à l’aventure loin de ses repères, mais c’est lors de ces moments que l’on grandit et qu’on gagne en expérience autant sur le plan personnel que professionnel.

Quels sont tes projets pour la suite ?

J’ai adoré mon expérience à l’étranger. Je garde cette idée en tête, donc mon projet est de trouver un travail qui me permettrait de voyager.

Une activité à faire absolument ?

Un asado ! C’est une religion là-bas. Il s’agit d’un barbecue pratiqué en général le dimanche. Il y a toute la famille et les amis qui se rejoignent pour partager un repas et un maté (une boisson typique d’Amérique latine)

L’objet indispensable dans ta valise ?

Un peu typique, mais un couteau suisse qui fait couvert. C’est très pratique quand on partait en randonnée, et puis dans certaines auberges de jeunesse, il peut parfois manquer de couvert.

Le plat le plus typique que tu as mangé ?

Leur spécialité est l’asado avec une viande excellente et pas chère. Je pense que c’est ce qui va le plus me manquer.

Un cliché sur le pays

Le foot est une religion chez eux !
Ce n’est aucunement un cliché. Il y a des fresques de Maradona et de Lionel Messi un peu partout dans les rues. J’ai eu la chance d’y être pendant la coupe du monde et c’était vraiment une expérience incroyable.

Mathilde Astier
Mathilde Astier
photo de groupe Argentine
photo de groupe Argentine

Publié le 26 septembre 2023